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À PROPOS DU SKIPPER GEORGES LEBLANC

Georges Leblanc, Skipper canadien

A parcouru plus de 349,000 milles nautiques (646,348 kilomètres) en quatre décennies (dont plus de 69,000 milles en solo).

Il a participé à plusieurs courses internationales à la voile en tant qu’équipier et skipper. 

 

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À 73 ans, Georges Leblanc originaire de Lévis, dans la province de Québec, au Canada, est un marin d’endurance qui a navigué sur plusieurs voiliers de course ; des voiliers de régate de 40 pieds, Open 60, VOR60 jusqu’à faire partie de l’équipage de voiliers grandeur maxi, de type Whitbread.

À la tête de l’Équipe de Voile Océanique Georges Leblanc, il a été aussi impliqué plus de 5 ans dans l’Équipe Voile Atlas en tant que skipper, coordonnateur, instructeur et préparateur. Il se caractérise par sa persévérance et sa résistance physique. Dans cette présentation sont cités quelques-uns des faits qui ont marqué son parcours professionnel.

En 1996 il est élu Marin de l’année par la Fédération de Voile du Québec et aussi par le Yacht Club de Québec. Georges Leblanc s’est véritablement démarqué dans le monde de la course au large à la voile lors de la Transat Québec/Saint-Malo 96. À cette époque, l’équipe de Georges à bord du voilier Thriller est la seule équipe entièrement québécoise à avoir terminé cette course transatlantique dans les temps réglementaires. Fort de cette expérience, Georges Leblanc s’est par la suite activé à se perfectionner et à optimiser son voilier afin de participer sur le circuit international à d’autres importantes courses.

À l’automne 98, il s’en est fallu de peu pour qu’il soit du départ de La Routedu Rhum 98 (de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre). En effet, lors de la qualification d’usage, il l’a échappé de justesse lors du naufrage de son voilier Thriller, frappé sur les Bancs de Terre-Neuve par le passage de l’ouragan Danielle confronté à une très forte dépression, puis à une collision avec un filet dérivant et un pétrolier; d’ailleurs en Europe on le surnommait Georges l’insubmersible et après avoir survécu à cette invraisemblable aventure il écrivait le livre Au-Delà des Limites aussi disponible en version anglaise titré Pushing the Limits.

 

L’acquisition du voilier Open 60 Océan en 99 correspond bien à ses objectifs de performance et de fiabilité. En fait, Georges compte ainsi se tailler une place sur le podium des grandes courses océaniques tout en faisant vivre au public en général ces grandes aventures humaines. Tel que planifié en 2000, il prenait part à la Transat Québec/Saint-Malo et avec son Équipe se méritait la troisième marche du podium en classe monocoque à moins d’une heure du premier. Et puis en 2002, il prenait le départ de la Route du Rhum 2002 où il faisait partie des 29 skippers réussissant à compléter cette course sur les 66 participants prenant le départ, alors il se méritait le qualificatif de l’Homme de fer. Aussitôt après avoir accompli cette grande épreuve en solitaire, toujours assisté par son Équipe, il se préparait déjà pour effectuer la Transat Jacques Vabre 2003, à ce jour étant la plus grandiose transatlantique existante à se faire en double, communément appelée la Route du café. Il en prenait le départ le 1ernovembre 2003 et comble de malheur, dans la nuit suivante, son voilier percutait ce qui pouvait être des conteneurs immergés, ce qui mit une fois de plus sa vie et celle de son coéquipier en danger et cette fois-là aux dires des français il était l’Extra-terrestre. Au lendemain de cette grande épreuve, il avait toujours le goût de naviguer en course et cette même année il recevait Le Prix d’excellence Hommage spécial aux Pléiades 2003.

En 2004, toujours aussi impliqué, il contribuait intensément à la construction d’un tout nouveau monocoque prototype de course avec lequel le 11 juillet 2004 il prenait avec une équipe de course le départ de la Transat Québec/Saint-Malo 2004. C’est cette même année qu’il était décoré de La Médaille d’honneur décernée par l’Assemblée Nationale du Québec. Aussitôt revenu de cette dernière course, il est déjà à organiser d’autres grandes aventures sur les océans avec ses voiliers de course au large. Ainsi, de 2005 à 2015, il effectuait des courses contre la montre sur le Saint-Laurent incluant le défi Rimouski/Anticosti 650 milles ; tout cela dans le cadre des Défis Georges Leblanc. À partir de ce jour, s’ajoutent 24 traversées de l’Atlantique l’amenant à dénoncer la malpropreté des océans et la négligence des armateurs en lançant son troisième livre L’Océan Prédateur. Le 23 juillet 2006, il prenait avec son équipage le départ de la deuxième édition de la Dinartica une course se rendant au-delà du cercle arctique polaire où ils finissaient la première étape en 1ère position en temps réel, ensuite il effectuait une qualification solo sur le retour de la Norvège jusqu’à la France et puis naviguait jusqu’aux Açores sur le parcours de la course en solitaire La Route du Rhum 2006 et puis jusqu’au Québec.

C’est en février 2008 qu’il lançait son quatrième bouquin Les Échos de l’Océan. Sans prendre de répit, il prenait le départ pour une quatrième fois sur la populaire Transat Québec/Saint-Malo 2008 qui n’a pu être achevée suite à une collision en mi-parcours avec un objet flottant (OFNI). Le 15 septembre de cette même année lors d’une navigation dans le Golfe Saint-Laurent, un tronc d’arbre transperçait l’étrave du Océan 65. Lui et les cinq amis et équipiers qui l’accompagnaient durent quitter in-extrémis le voilier qui coulait à pic et tous ont survécus grâce à leur excellente connaissance en sécurité. En 2009, il naviguait à nouveau sur le VOR60 Océan Phénix qu’il ramenait de la Suède… Et dès 2010, il offrait le programme de formation Équipe de Voile Océanique Georges Leblanc, lequel permettait aux néophytes de la voile et navigateurs qui souhaitaient s’initier à la navigation hauturière d’élargir leurs horizons.

En 2011, il publiait son cinquième livre Le Chant des Sirènes. En 2012, il effectuait une cinquième Transat Québec Saint-Malo avec un équipage de douze québécois principalement issus des formations de course au large qu’il avait données en 2010 et 2011. À son retour il est médaillé du « Jubilé de la Reine », puis de 2013 à 2017 il travaille en association avec le groupe Esprit de Corps afin de former des équipiers performants en navigation, en courses hauturières, pouvant intégrer Équipe Voile Atlas et cela toujours en priorisant la sécurité par l’enseignement de son programme PSNO basé sur la pratique. En 2014, il va chercher un deuxième VOR60 à Amsterdam. Par ce fait, en peu de temps il ajoute à son palmarès cinq traversées en équipage, si bien qu’en 2014 et 2015 s’ajoute encore plus de 63 équipiers ayant traversé un océan à son bord. Au cours des années suivantes nombre de traversées se succèdent et encore en 2019 il prenait le départ pour l’Espagne, pour ensuite mettre le cap sur le Brésil et par après remonter sur Grenade dans les Antilles, puis Antigua et au final le retour au Québec. Surprise ! En 2024, pour une sixième fois, il prend le départ de la Transat Québec / Saint-Malo avec 9 équipiers à son bord. À ce jour, il a fait traverser un océan, pour une première fois de leur vie à plus de 239 équipiers.

De plus, s’ajoutent à ses activités de course de nombreuses actions médiatiques, de nombreuses ciné-conférences présentées à tout près de 168,000 personnes dans le milieu scolaire, dans les entreprises, l’armée canadienne, à des professionnels de la santé et un grand nombre d’organismes et associations. À tout cela s’ajoutent aussi quelques films et plusieurs documentaires.

Cependant, malgré ses très nombreuses occupations professionnelles, il s’implique dans plusieurs autres activités à caractère social et bénévoles qui lui tiennent à cœur. Pour n’en nommer que quelques-unes,  depuis 43 ans il enseigne la navigation et la sécurité nautique, il est membre à vie des ECP, il a été durant cinq années consécutives président d’honneur du Grand Triangle PQM.net, dans le cadre des Fêtes du Québec Maritime il a agi en tant qu’invité principal et présentateur aux neuf Café de la Parole, porte-parole de la Fédération Canadienne de la Faune, président d’honneur de la Fête des Chants de Marins et porte-parole pendant quatre années de la Sécurité Nautique au Québec. Il s’implique dans plusieurs fondations, dans le Défi des Jeunes Marins et durant plus de 12 années auprès des jeunes des Centres Jeunesses du Bas Saint-Laurent, alors avec cette jeunesse il effectuait des sorties en mer, il a fait la promotion de l’AMQ (devenu Nautisme Québec) où durant huit ans il a siégé sur son CA. Au Québec il a été président d’honneur de la toute première Station Nautique Rimouski-Mitis. Il est chroniqueur pour de nombreuses parutions nautiques dont la Presse Nautique, Québec Yachting, l’Écoutille, etc… Il est régulièrement sollicité en tant que commentateur, animateur et expert nautique par d’importants médias écrits, TV et radios.

En 2016 il a formé le club Transat Atlas+ afin de regrouper les quelques 450 marins qui ont navigué à son bord, traversé l’Atlantique Nord et navigué en tous sens sur nombres d’autres océans. Il a fait découvrir le nautisme et l’océan à plus de 850 personnes, il a formé et entraîné plusieurs équipiers afin qu’ils participent à des courses à caractère international, comme par exemple la prestigieuse Caribbean 600 et quelques Halifax/Saint-Pierre. Il a fait la promotion de ses partenaires de Halifax jusqu’à Toronto et Vancouver, d’un océan à l’autre et même en Europe. À ce jour, il cumule plus d’une quarantaine de traversées de l’Atlantique Nord et à cela s’ajoutent celles de la mer de Norvège, de la mer Baltique, ainsi que de nombreuses autres navigations en Mer du Nord, en Atlantique Sud, au-delà du cercle arctique polaire, en mer des Caraïbes et sur les Grands-Lacs, etc... Il contribue au développement et au fonctionnement du Parc Nautique Lévy depuis sa création en 1984, il est membre de son CA depuis 40 ans et pour une quinzaine d'années, il a rempli la fonction de Commodore et de DG.

Résumé par les responsables aux communications.                                                                                     

Pour : Georges Leblanc,                                                                                                                                     

le skipper                                                                                                                                     

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«  Je regarde par l’arrière du voilier le sillon tracé par le passage de sa coque, toujours il se referme, peu importe qu’il soit sinueux ou rectiligne. Cependant, préférant regarder par l’avant, je considère les horizons à atteindre, tout droit devant la proue de mon coursier je visualise le cap à suivre, mon avenir. Sans cesse, il s’agit de bien naviguer, de s’adapter car en mer nul ne se ment; il y a et aura toujours des vagues à franchir, des mers à parcourir et des imprévus… » 

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